« bodypositive » « grossophobie », besoin de survie contre outil marketing.

 

Le mouvement bodypositive existent depuis bien des années, crée par les personnes grosses pour se faire entendre, plus on se réuni plus notre message se portera loin. Plus nous, qui somment invisibles dans les médias- et dans l’esprit des gens-, nous pourront parler de nos réalité, de nos difficultés, des violences et du rejet que nous subissons sans que d’autres ne le soupçonne.

Le mot se faisant de plus en plus entendre, il a su plaire aux médias et aux marques, qui ne retiennent qu’un aspect de cette lutte pour en faire un argument marketing. Dénaturant cette lutte, la ramenant à un concept, un sentiment ou une émotion, ayant pour but final d’attirer l’attention et de vendre. Excluant encore une fois les personnes qui lutte au quotidien pour survivre et qui ont besoin de s’exprimer.

Ce qui arrive souvent, c’est que la pression sur les femmes est atroce au quotidien, et que beaucoup de femmes dans la norme pensent être « hors norme », alors que par exemple le 40/42 représente la norme, la taille la plus porté en France. Mais les média font faire croire a ces femmes qu’elles sont hors normes, elle vont se sentir mal. ce problèmes doit être adressé, mais cela ne doit pas se faire au dépends de personnes vivant des oppression systémique comme la grossophobie ou ayant besoin du bodypositive pour survivre. D’où l’important de bien nommer les choses pour ne pas dénaturer la lutte des autres et empiéter sur leur moyen d’être écouté – et de lutter.

 

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